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janvier

jeudi 9 janvier 2025

correction de l'IE

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C) approche par la dépense (approche par la demande) : les revenus qui ont été distribués vont maintenant être dépensés. Pour bien comprendre tout cela raisonnons à partir de l’équilibre comptable d’une économie :

Offre globale = demande globale

D’où viennent tous les biens et services présents dans l’économie ? (offre globale) et comment sont-ils utilisés ? (demande globale)

Offre globale = PIB + M avec M : importations

Demande globale = C + I + X  avec C : consommation ; I : investissement ; X : exportations

D’où PIB + M  = C +I + X

Les biens présents dans une économie (PIB + M) sont soit consommés (C) soit ils font l’objet d’investissement (I) soit ils sont exportés (X)

L’analyse du PIB montre donc que le même concept peut-être analysé sous trois angles différents. On comprend également que la richesse créée va alimenter un circuit, un circuit économique. De la même façon que le sang irrigue nos organes, la richesse créée alimente un circuit économique composé de tous les secteurs institutionnels.

En France, en 2023, d’après l’INSEE, le PIB de la France s’élève approximativement à 2500 milliards d’euros, soit 2500 000 000 000 d'euros.

Q4 : Qu’est-ce que la croissance économique ?

O4 : savoir que la croissance économique est la variation du PIB et en connaître les grandes tendances mondiales sur plusieurs siècles.

I/ calculer la croissance économique

Niveau du produit intérieur brut

Milliards d’euros, données brutes 2016 2017 2018
PIB en euros courants 2234,1 2295,1 2353,1
PIB en euros constants 2197,5 2247,2 2285,9

source : Insee – Comptes nationaux, base 2014

A) le calcul de la croissance économique

Nous raisonnerons dans un premier temps avec les euros courants. Calculer la croissance économique revient à mesurer l’augmentation du PIB entre deux dates

La variation est une mesure possible d ela variation d'une variable dans le temps :

variation absolue = Va - Vd          avec Va : la valeur d'arrivée et Vd : la valeur de départ

variation absolue du PIB 2016/17= 2295,1-2234,1= 61

le PIB a augmenté de 61 milliards d’euros entre les deux dates. C'est beaucoup ?

le PIB a augmenté de 61 milliards d’euros entre 2016 et 2017. On se demande donc ce que représentent ces 61 milliards par rapport au PIB de 2016, qui s’élève à 2234,1 milliards d’euros. Que représente cette augmentation de 61 milliards par rapport à la donnée de départ ?

61/ 2234,1 x 100

réponse : elle représente  2,73% de la donnée de départ, c'est une augmentation de 2,73%

Taux de variation =(Va-Vd) /Vd x 100        avec Va : valeur d’arrivée ;   Vd : valeur de départ.

Calculez le taux de croissance économique 2016/17 et rédigez une phrase avec votre résultat :

Taux de croissance économique en euros courant entre 2016 et 2017 :

TC2016/17= ((2295,1-2234,1)/2234,1)x100 =  (61/2234,1) x 100 = 2,73

Entre 2016 et 2017, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros courants a augmenté de 2,73 %

Calcul du taux de croissance économique entre 2017 et 2018 :

(2353,1 – 2295,1)/2295,1  x 100 = 2,53    Ainsi, les 58 milliards d'euros d'augmentation (2353,1 – 2295,1 = 58) représentent 2,53% de la valeur du PIB en 2017, on peu donc écrire :

Entre 2017 et 2018, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros courants a augmenté de 2,53 %.

On retient alors que le taux de croissance économique entre t et t+1 s’écrit : (PIBt+1-PIBt / PIBt )x 100

B) La croissance de quoi ?

Le document présente deux mesures du PIB. Les euros courants sont les euros du moment, ceux de l’année considérée, les euros tels qu’on les lit sur les étiquettes des produits. Attention nous utilisons les mêmes euros en 2017, en 2018 ou en 2019, ce sont bien les mêmes pièces, mais elles ont en réalités des valeurs différentes dans la mesure où une même pièce de 1 euros n’a pas le même pouvoir d’achat en 2016 et en 2018. Le pouvoir d’achat est plus faible en 2018 car sur la période les prix ont augmenté (c’est l’inflation). La même pièce de monnaie ne permet pas d’acheter autant de b&s en 2018 qu’’en 2016 car les prix ont augmenté sur la période. C’est ce phénomène que l’on prend en compte avec les euros constants.

Dit autrement, le problème qui est le nôtre est le suivant. Si le PIB en euros courants augmente, cela peut s’expliquer de deux manières : soit les quantités produites ont augmenté, soit leur prix a augmenté. On peut imaginer que la production ait diminué mais que l’augmentation des prix donne l’illusion d’une augmentation de la production.

taux de croissance du PIB en euros constants entre 2016 et 2017 :

Taux de croissance du PIB en euros constants = [(2247,2 - 2197,5) / 2197,5]  x 100 = 2,26

Entre 2016 et 2017, en France, d’après l’INSEE le PIB en euros constants a augmenté de  2,26 %

On observe que le taux de croissance en euros courants est supérieur au taux de croissance en euros constants. C’est normal puisque les euros constants ne tiennent pas compte de l’inflation, on raisonne comme si l’économie ne connaissait pas d’inflation sur la période qui s’étend de 2014 (l’année de base) à 2018. Si la production augmente cela ne résulte que de la hausse des quantités et absolument pas de la hausse des prix. L’écart entre les deux taux de croissance nous montre le poids de l’inflation (2,73 – 2,26 = 0,47) : sur les 2,73 % de croissance observé entre 2016 et 2017, 0,47 points de croissance résulte de la hausse des prix, soit 17% de la croissance (0,47/2,73  x100 = 17).

•taux de croissance (courant et constant) entre 2017 et 2018 + phrases :

Courant : (2353,1 – 2295,1)/2295,1  x 100 = 2,53

Entre 2017 et 2018, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros courants a augmenté de 2,53 %.

Constant : (2285,9-2247,2)/2247,2  x100 = 1,72

Entre 2017 et 2018, en France, d’après l’INSEE, le PIB en euros constants a augmenté de 1,72%.

Nous constatons qu’entre 2017 et 2018, la part de la croissance qui résulte de l’inflation a augmenté. Le taux de croissance du PIB en euros courants est supérieur de 0,81 point de croissance à celui du PIB en euros constants (2,53 – 1,72 = 0,81). L’inflation explique donc 0,81 point de croissance sur les 2,53 points observés. Par ailleurs, l’inflation explique 32 % de la croissance (0,81/ 2,53  x100 = 32).

Par ailleurs, si l’on analyse l’évolution du taux de croissance sur les deux périodes, et pour les euros constants, il passe de 2,26 % à 1,72 %. Le taux de croissance a diminué, on parle d’un ralentissement de la croissance. Il faut bien comprendre que sur les deux périodes, le PIB n’a jamais cessé d’augmenter. Entre 2016 et 2017 il augmente de 2,26 % et entre 2017 et 2018 il augmente de 1,72 %. Comme sur l’autoroute, lorsque la vitesse passe de 120 km/h à 100 km/h, le véhicule ne recule pas, il ralentit. On parle de ralentissement de la croissance lorsque le taux de croissance diminue et d’accélération de la croissance lorsqu’il augmente. Lorsque le PIB diminue, le taux de croissance est négatif.

jeudi 16 janvier 2025

croissance économique : augmentation durable et soutenue de la production (en pratqiue le PIB) dans un pays.

II/ la croissance dans le temps

A) un phénomène récent

doc.2 p.44

Dans le monde, en 2010, d’après la source, le PIB mondial s’élève à 53916 milliards de dollars.

Le graphique de gauche (PIB mondial) nous montre que le PIB mondial connaît une première phase d’essor entre l’an 1000 et 1820 (révolution industrielle : rôle du progrès technique : machine à tisser dans l’industrie textile) après des siècles de stagnation du PIB mondial. On peut retenir trois périodes :

-Entre l’an 1 et l’an 1000, le PIB est stable (+15,2% sur 1000 ans, ce qui représente +0,0141% par an pendant 1000 ans).

-Entre l’an 1000 et 1820, le PIB mondial est multiplié par 5,7 ce qui correspond à une augmentation de 470% (soit une augmentation de 0,2 % de croissance annuelle moyenne). En réalité, ce n’est vraiment qu’à partir du 16ème siècle (découverte et exploitation des Amériques et réforme Protestante qui se développe en Europe), que la croissance en Europe commence à frétiller.

-Puis elle s’est accélérée à partir du 19ème siècle d’abord en Europe, puis dans le monde entier grâce en particulier au progrès technique (innovations à l’origine des différentes révolutions industrielles). Croissance exponentielle.

•niveau de vie = PIB / population = PIB par habitant ou PIB par tête

Rédigez une phrase avec la donnée 7814 (niveau de vie mondial en 2010)

Dans le monde, en 2010, d’après la source, le niveau de vie mondial (PIB par habitant mondial) s’élève à 7814 euros

Le graphique de droite montre que le niveau de vie diminue entre l’an 1 et l’an 1000. Cela s’explique par le fait que sur la période, la population a augmenté plus rapidement que la production. Par ailleurs la comparaison entre les deux graphes montre que le PIB mondial augmente beaucoup plus rapidement entre 1973 et 2010 (multiplication par 3,36) que le niveau de vie (qui a été multiplié par 1,91). Cela s’explique également par le fait que la population mondiale a fortement augmenté.

Le niveau de vie augmente lorsque le taux de croissance du PIB est supérieur au taux de croissance de la population. Autrement dit, lorsque le numérateur, le PIB, augmente à un rythme plus rapide que le dénominateur, la population. Ou alors, quand le PIB diminue à un rythme plus rapide (plus vite, plus fortement) que la population.

B) un phénomène cyclique

doc.3 p.45

Dans le monde, d’après le manuel Magnard, entre 1950 et 1973, le PIB mondial a augmenté de 5% en moyenne chaque année.

Ce rythme d’augmentation correspond à une multiplication du PIB par 3 sur la période, soit une augmentation de 200%.

Le document montre que la croissance mondiale a connu de manière cyclique des phases d’accélération et de ralentissement :

-Accélération entre la première et la deuxième période (de 1% à 2,1%),

-puis diminution entre la 2ème et la 3ème (de 2,1 à 0,8%),

-puis accélération (de 0,8% à 5%),

-puis ralentissement (de 5% à 3%),

-puis accélération…

Les cycles sont liés aux innovations (cycles longs de 50 ans), au climat des affaires (cycles majeurs de 10 ans -cycles bancaires notamment), à la gestion des stocks (cycles mineurs de 3 ans), aux chocs d’offre et de demande, aux crises financières….

jeudi 23 janvier 2025

Q5 : les limites du PIB et de la croissance

O5 : savoir que le PIB est un indicateur global qui ne rend pas compte des inégalités de revenus et connaître les principales limites écologiques de la croissance.

I/ les limites du PIB

A) un indicateur qui peut être trompeur

1) Un PIB élevé peut cacher de fortes inégalités

Doc.3 p.43

Revenu disponible Brut = revenus primaires – prélèvements obligatoires + prestations sociales.

Avec revenus primaires = revenus du travail (salaires)+ revenus du capital (dividendes, loyers) et revenus mixtes (profits de l’entreprise individuelle).

Prélèvements obligatoires : impôts, taxes et cotisations sociales.

Prestations sociales : aides sociales (allocations chômage, allocations familiales, pensions de retraites, RSA, allocations adulte handicapé...)

Le document montre ainsi que le niveau de vie moyen des 10% les plus riches, en France, en 2012, selon l’INSEE est 7,5 fois plus élevé que le niveau de vie moyen des 10% les plus pauvres. La France appartient plutôt aux pays les moins inégalitaires en termes de revenus.

Rapport interdéciles = décile 10 / décile 1 = niveau de vie moyen des 10% les plus riches/ niveau de vie moyen des 10% les plus pauvres.

Population danoise : 5,6 millions d’habitants / PIB = 306,9 milliards de dollars en 2016

Population de Singapour : environ 6 millions d’habitants / PIB = 323,9 milliards de dollars

Donc, situations qui semblent comparables.

Un même niveau de vie peut être trompeur car cela peut masquer des différences en termes d’inégalités. Ainsi, le Danemark et Singapour ont le même niveau de vie mais alors que le premier est placé dans les 30 pays les moins inégalitaires, le second appartient lui au groupe des 40 pays les plus inégalitaires. Les économistes sont non seulement confrontés à la problématique de la création de richesse mais également à la question de sa répartition. Au Danemark, le système de sécurité sociale (santé) est développé, de même que l’éducation est accessible à tous. A l’inverse, Singapour ne dispose pas des mêmes services non marchands et les inégalités de revenus sont plus fortes.

2) PIB nominal ou réel

On oppose le PIB en euros courant (ou en valeur, ou nominal) au PIB en euros constants (ou en volume, ou réel).

Rappel : le PIB en euros constants donne une mesure du PIB en faisant l’hypothèse que les prix sont constants par rapport à une année de base. Autrement dit, il permet d’annuler l’effet de l’augmentation de la hausse des prix (inflation) dans l’augmentation de la production.

B) les principales limites

-dépenses défensives : certains évènements nuisibles au bien être génèrent une activité productrice de richesses. Ainsi, une marée noire, un accident de la route, un tremblement de terre vont être sources de production (activités de nettoyage des plages, ambulance, activités de la santé… reconstruction) et donc de richesses créées.

-production domestique : certaines activités positives en termes de bien être ne sont pas comptabilisées dans le PIB : activités domestiques, illégales, bénévoles… « Epousez votre de ménage et vous ferez baisser le PIB », A.C. PIGOU.

-activités marchandes contestables : certaines activités contestables quant au bien-être qu’elles procurent sont comptabilisées positivement : ventes d’armes, d’alcools et d’anti-dépresseurs.

-ne tient pas compte des dégradations environnementales qui réduisent notre patrimoine. Ainsi, à mesure que l’on crée de la richesse en utilisant du pétrole, nous réduisons de fait nos réserves d’hydrocarbures. Notre patrimoine naturel diminue, nous nous appauvrissons.

-ne dit rien des inégalités de la pauvreté, du chômage ou de la précarité (mais en même temps ce n’est pas pour cela que l’on a construit cet indicateur ; néanmoins, il faut réfléchir au fait que nos sociétés font de la croissance du PIB l’ « alpha et l’omega » du bien être d’une société, en oubliant parfois la dimension humaine).

A) Epuisement des ressources naturelles

Doc.2 p.46

Empreinte écologique : surface en ha/hbts nécessaire à la production, à la consommation et au traitement des déchets liés aux différentes activités humaines. (cela traduit nos besoins).

Bio capacité : surface en ha par habitants dont nous disposons pour produire, consommer et traiter nos déchets. (cela traduit nos ressources)

question 3 : Le jour du dépassement nous indique la date précise dans l’année où la satisfaction des besoins de l’humanité nécessite des ressources qui dépasse la capacité de la terre à nous les offrir sans compromettre sa capacité de régénération. Autrement dit on peut consommer plus que ce qui nous est donné, mais on compromet alors fortement la capacité des générations futures à pouvoir utiliser ces ressources.

L’environnement est un bien commun : bien rival (si je consomme, j’empêche quelqu’un de consommer) et non excluable (il est difficile voire impossible d’empêcher quelqu’un de consommer). Or les biens communs font face à ce que l’on appelle la tragédie des biens communs. Les intérêts individuels et collectifs ne sont pas compatibles : risque de sur-exploitation.   

Ainsi, si les 7,5 milliards d’êtres humains avaient le même mode de vie que le « français moyen », il nous faudrait trois planètes pour répondre à l’ensemble de nos besoins. Si nous consommions tous (les 7,5 milliards d’être humains) comme des Indiens, il nous faudrait 0,7 planète ; 2,2 si nous prenions comme modèle la Chine, 3,2 pour la Russie, 4,1 pour l’Australie et 5 planètes si nous prenons les Etats-Unis.

B) Pollution et réchauffement climatique

Doc.3 p.47

question 6-cette surexploitation vue précédemment est la cause principale des émissions de gaz à effets de serre qui provoquent le réchauffement climatique. Nous produisons, toujours plus, nous consommons, toujours plus, beaucoup de situations de notre vie quotidienne nécessite une énergie qui la plupart du temps est produite en émettant des gaz à effet de serre qui sont eux-mêmes responsables du réchauffement climatique. Transport, élevage, activités de production (usines), consommations diverses génèrent des gaz à effet de serre.

Développement durable : capacité à répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. 3 piliers : économique (revoir le modèle de croissance), social (mieux répartir les richesses entre le nord et le sud et entre les riches et les pauvres au sein de chaque pays) et écologique (lutte contre épuisement des ressources et réchauffement climatique).

t.à.f pour le 06/02 : préparer l'interrogation écrite (programme : chapitre I/ Q3, Q4 et Q5)

jeudi 30 janvier 2025

C) La croissance économique est-elle soutenable ?

Peut-on continuer à vouloir 2% de croissance annuelle moyenne à LT ?

Pour les ressources naturelles → le marché sanctionne leur rareté par l’augmentation du prix ce qui pousse les agents économiques à se tourner vers d’autres biens, d’autres solutions (innovations).

Pour le réchauffement climatique → moins évident : besoin d’un agent régulateur pour inciter les agents à modifier leur comportement, pour les sensibiliser.

Que devons-nous léguer à nos enfants ?

De l'argent ? Les travaux d'Angus DEATON, prix Nobel d'économie en 2015, ont montré que le bonheur des individus augmente jusqu'à 75000 dollars par an. Au-delà, la relation n'est plus aussi évidente.

Les économistes s'accordent sur le fait que nous devons léguer à nos enfants 4 types de capitaux :

-capital naturel (les ressources renouvelables et non renouvelables)

-capital technique (des machines, des ponts, des autoroutes, des villes viables...)

-capital humain (connaissances, savoir-faire et compétences humaines)

-capital institutionnel (Etat, hôpitaux, sécurité sociale ou autre forme d'assurance, école....)

Or,

-pour les partisans de la soutenabilité faible : on peut continuer à produire car les innovations de demain permettront de répondre aux problématiques que l’on rencontrera. On peut remplacer du capital naturel par du capital technique. (éolienne à la place du pétrole). Courant dominant de l’économie : les libéraux.

-pour les partisans de la soutenabilité faible : impossible de remplacer du capital naturel par du capital technique → décroissance → courant hétérodoxe (non dominant, une autre voie, opinion différente : les altermondialistes.

fin du chapitre

Chapitre 2- Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?

Q1 : qu’est-ce que la socialisation ? Comment apprend-on à vivre en société ?

O1 : savoir que la socialisation est un processus.

Discussion autour d’une expérience de fiction : deux jumeaux séparés à la naissance, l’un grandit dans une famille, l’autre dans une boite… Quelle différence au bout de 18 ans ?

Horst Werner a été délaissé dès son plus jeune âge par ses parents qui ont laissé la chienne Osta s’occuper de l’enfant. Celui-ci, aboie, mange avec la chienne, dort par terre blotti contre la chienne… Elle l’a socialisé (il a intériorisé des normes de comportement animal).

Victor, l’enfant sauvage de l’Aveyron recueilli par le docteur Itard qui parviendra à lui transmettre normes et valeurs au cours d’un long processus de socialisation…

I/ l’intériorisation des N&V – la socialisation

A) Un langage social nécessaire pour s’intégrer

Doc1 p.82

En arrivant sur son île, Robinson qui est naufragé va chercher à instaurer des principes de vie qui le maintiennent en contact avec la civilisation. Il refuse l’état de nature consistant à manger avec les mains, à même le sol, il établit des horaires et un calendrier qui peuvent avoir l’air superflus étant donné ses conditions de vie mais il montre ainsi qu’il est un être de culture plus que de nature.

Culture (au sens courant) : les connaissances (culture savante ou culture populaire).

Culture (au sens anthropologique) : manière de faire, de penser, de sentir, d’agir et d’interagir propre à une collectivité humaine

t.à.f pour le 06/02 : préparer l'interrogation écrite (programme : chapitre I/ Q3, Q4 et Q5)