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février

samedi 1er février 2025

Population danoise : 5,6 millions d’habitants / PIB = 306,9 milliards de dollars en 2016

Population de Singapour : environ 6 millions d’habitants / PIB = 323,9 milliards de dollars

Donc, situations qui semblent comparables.

Un même niveau de vie peut être trompeur car cela peut masquer des différences en termes d’inégalités. Ainsi, le Danemark et Singapour ont le même niveau de vie mais alors que le premier est placé dans les 30 pays les moins inégalitaires, le second appartient lui au groupe des 40 pays les plus inégalitaires. Les économistes sont non seulement confrontés à la problématique de la création de richesse mais également à la question de sa répartition. Au Danemark, le système de sécurité sociale (santé) est développé, de même que l’éducation est accessible à tous. A l’inverse, Singapour ne dispose pas des mêmes services non marchands et les inégalités de revenus sont plus fortes.

2) PIB nominal ou réel

On oppose le PIB en euros courant (ou en valeur, ou nominal) au PIB en euros constants (ou en volume, ou réel).

Rappel : le PIB en euros constants donne une mesure du PIB en faisant l’hypothèse que les prix sont constants par rapport à une année de base. Autrement dit, il permet d’annuler l’effet de l’augmentation de la hausse des prix (inflation) dans l’augmentation de la production.

B) les principales limites

-dépenses défensives : certains évènements nuisibles au bien être génèrent une activité productrice de richesses. Ainsi, une marée noire, un accident de la route, un tremblement de terre vont être sources de production (activités de nettoyage des plages, ambulance, activités de la santé… reconstruction) et donc de richesses créées.

-production domestique : certaines activités positives en termes de bien être ne sont pas comptabilisées dans le PIB : activités domestiques, illégales, bénévoles… « Epousez votre de ménage et vous ferez baisser le PIB », A.C. PIGOU.

-activités marchandes contestables : certaines activités contestables quant au bien-être qu’elles procurent sont comptabilisées positivement : ventes d’armes, d’alcools et d’anti-dépresseurs.

-ne tient pas compte des dégradations environnementales qui réduisent notre patrimoine. Ainsi, à mesure que l’on crée de la richesse en utilisant du pétrole, nous réduisons de fait nos réserves d’hydrocarbures. Notre patrimoine naturel diminue, nous nous appauvrissons.

-ne dit rien des inégalités de la pauvreté, du chômage ou de la précarité (mais en même temps ce n’est pas pour cela que l’on a construit cet indicateur ; néanmoins, il faut réfléchir au fait que nos sociétés font de la croissance du PIB l’ « alpha et l’omega » du bien être d’une société, en oubliant parfois la dimension humaine).

II/ les limites écologiques de la croissance

A) Epuisement des ressources naturelles

Doc.2 p.46

Empreinte écologique : surface en ha/hbts nécessaire à la production, à la consommation et au traitement des déchets liés aux différentes activités humaines. (cela traduit nos besoins).

Bio capacité : surface en ha par habitants dont nous disposons pour produire, consommer et traiter nos déchets. (cela traduit nos ressources)

question 3 : Le jour du dépassement nous indique la date précise dans l’année où la satisfaction des besoins de l’humanité nécessite des ressources qui dépasse la capacité de la terre à nous les offrir sans compromettre sa capacité de régénération. Autrement dit on peut consommer plus que ce qui nous est donné, mais on compromet alors fortement la capacité des générations futures à pouvoir utiliser ces ressources.

L’environnement est un bien commun : bien rival (si je consomme, j’empêche quelqu’un de consommer) et non excluable (il est difficile voire impossible d’empêcher quelqu’un de consommer). Or les biens communs font face à ce que l’on appelle la tragédie des biens communs. Les intérêts individuels et collectifs ne sont pas compatibles : risque de sur-exploitation.   

Ainsi, si les 7,5 milliards d’êtres humains avaient le même mode de vie que le « français moyen », il nous faudrait trois planètes pour répondre à l’ensemble de nos besoins. Si nous consommions tous (les 7,5 milliards d’être humains) comme des Indiens, il nous faudrait 0,7 planète ; 2,2 si nous prenions comme modèle la Chine, 3,2 pour la Russie, 4,1 pour l’Australie et 5 planètes si nous prenons les Etats-Unis.

B) Pollution et réchauffement climatique

Doc.3 p.47

question 6-cette surexploitation vue précédemment est la cause principale des émissions de gaz à effets de serre qui provoquent le réchauffement climatique. Nous produisons, toujours plus, nous consommons, toujours plus, beaucoup de situations de notre vie quotidienne nécessite une énergie qui la plupart du temps est produite en émettant des gaz à effet de serre qui sont eux-mêmes responsables du réchauffement climatique. Transport, élevage, activités de production (usines), consommations diverses génèrent des gaz à effet de serre.

!!! la fin en italique n'est pas au programme de l'nterrogation !!!

Développement durable : capacité à répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. 3 piliers : économique (revoir le modèle de croissance), social (mieux répartir les richesses entre le nord et le sud et entre les riches et les pauvres au sein de chaque pays) et écologique (lutte contre épuisement des ressources et réchauffement climatique).

Pollution : effet direct (problème de santé), effet indirect (réchauffement climatique)

t.à.f pour le 08/02 : préparer l'interrogation écrite (programme : chapitre I/, Q3, Q4 et Q5)

samedi 8 février 2025

Interrogation écrite (35 minutes)

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Chapitre 2- Comment devenons-nous des acteurs sociaux ?

Q1 : qu’est-ce que la socialisation ? Comment apprend-on à vivre en société ?

O1 : savoir que la socialisation est un processus.

I/ l’intériorisation des N&V – la socialisation

A) Un langage social nécessaire pour s’intégrer

Doc1 p.82

En arrivant sur son île, Robinson qui est naufragé va chercher à instaurer des principes de vie qui le maintiennent en contact avec la civilisation. Il refuse l’état de nature consistant à manger avec les mains, à même le sol, il établit des horaires et un calendrier qui peuvent avoir l’air superflus étant donné ses conditions de vie mais il montre ainsi qu’il est un être de culture plus que de nature.

Culture (au sens courant) : les connaissances (culture savante ou culture populaire).

Culture (au sens anthropologique) : manière de faire, de penser, de sentir, d’agir et d’interagir propre à une collectivité humaine

doc.2 p.82

N&V - Au cours de leur enfance, les individus apprennent les règles de la vie en société ainsi que les façons de faire habituelles au sein des groupes dans lesquels ils vivent. Ainsi, les individus acquièrent des façons de se comporter (manger par exemple) et d’interpréter le monde (ce qui est bien ou mal par exemple).

Ce processus de socialisation passe par l’intériorisation de Normes et de valeurs.

Valeurs : principe ou idéal qui oriente nos conduites. Elles sont à l’origine des normes (la beauté, le respect des règles, l’honnêteté, sens de l'honneur, l’ambition, patriotisme, hygiène, justice, amour d'autrui…).

Normes : règles qui prescrivent ou qui proscrivent des comportements : dire merci, venir en aide aux autres, écouter tel type de musique, ne pas insulter autrui, langage, règles de politesse, comportements corporels, ne pas fumer dans les lieux publics… Ces normes sont inspirées par des valeurs.

!!!une norme s'inspire parfois de plusieurs valeurs : interdiction de cracher par terre qui relève de l'hygiène et du respect de l'autre.

!!! une valeur peut inspirer plusieurs normes : respect de la vie : tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu respecteras ton père et ta mère...

Ces N&V sont intériorisées par les individus au sein d’instances de socialisation. Une norme est inculquée lorsqu’elle est énoncée explicitement comme devant être respectée, elle est intériorisée lorsque la respecter devient un réflexe, c’est-à-dire un acte non réfléchi, et incorporée lorsqu’elle se traduit par des réflexes qui sont des attitudes physiques.

Les normes et valeurs correspondent à un langage social. L’individu doit acquérir ce langage social pour pouvoir interagir avec les autres sans commettre de faux pas ou d’erreur dans l’interaction. Ainsi, l’intériorisation des normes et valeurs permet à l’individu de s’intégrer au groupe social.

Dans deux pays différents où les valeurs sont elles-mêmes différentes, des personnalités différentes vont se révéler (indien Crow). A travers ce processus long, complexe, puissant, l’individu se trouve façonné par la société dans laquelle il vit. Ses manières de penser, de vivre, d’agir, de sentir (la culture) portent ainsi les marques des influences socialisatrices qu’il a connues.

Socialisation : processus de transmission (parents) et d’intériorisation (enfants) des normes et des valeurs permettant à l’individu de s’intégrer à la société.

samedi 15 février 2025

correction de l'IE du 08/02

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B) Les modes de socialisation

On retient en général 3 modes de socialisation :

-imitation : l'enfant imite l'agent socialisateur, il apprend donc les règles par mimétisme.

-interaction : explications, communication avec l'enfant sur le sens des règles (la socialisation est perçue ici comme un processus itératif fait d'essais, d'erreurs, de corrections, de nouveaux essais et de nouvelles erreurs jusqu'à atteindre l'objectif fixé).

-sanction : positive (récompenses) ou négative (punitions)

Les deux premiers modes correspondent à un modèle d’imprégnation. Le troisième modèle correspond à de l’inculcation. L’évolution des modes de socialisation montre un basculement des modes de socialisation par inculcation vers ceux par imprégnation.

Il existe des modes de socialisation divers. Loin de se limiter à la seule éducation, où l’on explique clairement à l’enfant ce que l’on attend de lui, la socialisation se retrouve dans de nombreuses activités quotidiennes, souvent de façon implicite, c’est-à-dire sans que l’enfant soit conscient de ce qu’il apprend. On distingue ainsi des formes de socialisation manifeste (lorsque le message socialisateur est explicitement formulé), ou des formes de socialisation latentes (lorsque la transmission de normes et valeurs se fait de façon non explicite, par exemple lorsque l'on adopte le style vestimentaire de ses copains, ou que l'on écoute les mêmes groupes de musique ou les mêmes façons de parler...).

 

 

 

 

 

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